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Format: MS WORD
| Chapters: 1-5
| Pages: 67
UNE ETUDE COMPARATIVE DE LA FRANCOPHONIE ET DU COMMONWEALTH
INTRODUCTION
Selon le dictionnaire Le Petit Larousse (2004), une organisation internationale est un groupement composé d’Etats, à vocation soit universelle, soit régionale ou continentale Le dictionnaire Le Nouveau Petit Robert (2007), de sa part définit une organisation comme une association qui se propose des buts déterminés. Davantage, la Commission de Droit International définit une organisation internationale comme toute organisation instituée par un traité ou un autre instrument régi par le droit international et doté d’une personnalité juridique internationale propre. Une organisation peut comprendre parmi ses membres des entités autres que des Etats.
Il est évident, d’après ce qui précède ,qu’une organisation internationale est une association d’Etats souverains établie par un accord entre ses membres et dotée d’un appareil permanent d’organes communs chargé de la réalisation des intérêts communs par une coopération entre eux. Les organisations internationales possèdent une personnalité juridique distincte ou indépendante de celle des Etats membres.D’une manière générale, toutes organisations peuvent être de deux types : Organisations Intergouvernementales (OIG) : Contrôlées par les gouvernements de divers pays Organisations Non-gouvernementales(ONG) : Qui émanent de membres privés de divers pays Il est à noter que ces organisations couvrent tous les champs des activités humaines. Par exemple, il y en a certaines organisations à vocation planétaire tel que :
L’organisation des Nations Unies (ONU), sur le plan politique.
L’organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la culture(UNESCO), sur le plan culturel.
L’organisation Mondiale de la Santé (OMS), sur le plan de la santé.
Il y a aussi certaines organisations internationales à champ géographique comme :
l’Union Européenne et l’Union Africaine, consacrée à une région particulière du monde.
La Francophonie et le Commonwealth, pour des pays qui ont des affinités culturelles ou historiques spécifiques.
l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), pour des pays qui ont des intérêts communs. De ce fait, la thématique de ce mémoire est : Une Etude Comparative de la Francophonie et du Commonwealth.Notre travail sera divisé en trois, chapitres. Le premier et le deuxième chapitres seront consacrés à une étude de l’histoire, la définition, les objectifs, les pays membres, la structure de la Francophonie et du Commonwealth respectivement. Dans le troisième chapitre, nous parlerons des similarités, des différences et des insuffisances que nous pouvons constater entre ces deux organisations.
Ce qui nous a motivé à choisir ce thème est le désire d’examiner les relations qui peuvent exister entre ces deux organisations. Il est important de savoir qu’avec l’évolution du temps, la Francophonie et le Commonwealth font l’objet de multiples définitions .Mais que signifient-ils aujourd’hui ? Quelles sont leurs racines historiques, politiques, et culturelles ? Reflètent-ils la Francophonie et le Commonwealth vécus ? En bref, de quoi parle-t-on quand on parle de la Francophonie et du Commonwealth ? La comparaison étant un formidable outil heuristique de compréhension de soi, l’optique privilégiée ici est celle de la comparaison du monde francophone et anglophone représentant deux grands espaces linguistiques mondiales. Enfin, dans la conclusion nous parlerons de la contribution de notre travail à la connaissance en général.
CHAPITRE UN: LA FRANCOPHONIE
LA DEFINITION DE LA FRANCOPHONIE
Guillou (1993 :9) définit la Francophonie comme ‘’un impératif national de la France dans sa double dimension de la promotion de la langue française et de la construction d’un espace de coopération et de solidarité privilégié entre les pays qui ont cette langue en partage.’’ Davantage, selon le site internet, lors d’un séminaire intitulé « De la Colonisation à la Décolonisation » qui avait pour thème « La Francophonie » en 2004, Hermann donne deux définitions à la Francophonie :
La Francophonie avec un (f) minuscule, qui désigne le plus souvent l’ensemble de ceux qui à des degrés divers utilisent la langue française.
La Francophonie avec un (f) majuscule, qui désigne le plus souvent la Francophonie officielle avec l’ensemble des gouvernements, des pays adhérents ou instances officielles qui utilisent le français dans leurs travaux et leurs échanges et contribuent ainsi a la propagation d’une culture francophone dans le monde. Sonou (2009 :73) aussi définit la Francophonie comme l’association des pays ayant en partage le français comme langue officielle totalement dans leur diversité culturelle et linguistique. Ainsi, l’Organisation Internationale de la Francophonie est une organisation socioculturelle, politique et linguistique.
S’ajoute à toutes ces définitions celle de Deniau (1983 :20) pour qui : « La Francophonie ne désigne pas simplement une réalité linguistique, géographique ou sociale, mais également le sentiment d’appartenir à une communauté ou les clivages géographiques et politiques s’effacent au profit d’une grande compréhension qui n’exclut pas le respect des différences. » Selon le site internet, Léopold Sedar Senghor dans son grand article « Le français, langue de culture » paru dans le numéro de novembre 1962 de la revue « Esprit » dit : « La Francophonie c’est ce Humanisme intégral, qui se tisse autour de la terre :Cette symbiose des énergies dormantes de tous les continents, de toutes les races, qui se réveillent à leur chaleur complémentaire. » Ce même site donne la définition de la Francophonie proposée par l’actuelle secrétaire général de la Francophonie Abdou Diouf, La Francophonie, selon lui, est une prise de conscience effective de notre solidarité naturelle et de notre fraternité, nées d’une approche analogue des affaires du monde à l’aide d’un même instrument, la langue française.
Les facteurs communs dans les définitions divers données par les différentes sources citées sont : Le partage d’une même langue, c’est-à -dire la langue française, à différents degrés d’un pays membre à l’autre et la coopération. Alors ,on peut dire que la Francophonie est le regroupement des pays ayant en partage à différents degrés la langue française pour des raisons de coopération dans les domaines de la linguistique, de la culture, de la politique et de l’économie. Aujourd’hui la Francophonie désigne à la fois l’ensemble des personnes qui parlent le français et l’ensemble des pays ou régions où on parle le français .Il faut souligner qu’on parle le français dans ces pays soit parce que c’est une langue maternelle, soit parce que c’est la langue de l’ancien pays colonisateur, soit simplement parce que c’est une langue apprise à l’école. Il est nécessaire d’ajouter, qu’en dehors de l’aspect linguistique et géographique, la Francophonie entend sortir du cadre historique et regarder vers l’avenir. L’élargissement de la Francophonie est un défi. « La Francophonie est passée de la langue à la culture, de la culture à la politique et de la politique à l’économie » (Guillon 1993 :9). Des changements de thèmes nécessités par la mondialisation.
L’HISTOIRE DE LA FRANCOPHONE.
Le terme de « francophonie » apparut pour la première fois en 1880 .Le mot a été inventé par le géographe français Onesim Reclus (1837-1916) qui l’a employé pour la première fois pour évoquer à la fois les populations et les pays qui, à divers titres, utilisent la langue française. Le mot « francophonie » de 1880 jusque vers les années 1960, est resté très peu utilisé, on n’attendait plus parler du mot. Midiohouan (1994 :36) donne une raison à cette disparition du mot « francophonie » il asserte que c’est : « …parce que les pays européens intéressés à la diffusion du français (France et Belgique) fondaient leur puissance, et leur puissance et leur influence dans le monde, non pas essentiellement sur la langue, mais sur la constitution d’empires coloniaux, leur garantissant une domination directe dont l’expansion de la langue n’était qu’un aspect et un instrument. »
Il est réapparu au moment ou la plupart des colonies africaines qui étaient sous la domination de la France ont obtenu leur indépendance. La majorité des pays africains, colonies françaises, nouvellement indépendants voulaient continuer à avoir des rapports étroits avec la France comme l’indique le site internet: « …Achevant son processus de décolonisation, la France s’en tient à une attitude prudente et réservée, tandis que les dirigeants africains, dont les présidents Léopold Sedar Senghor, Hamani Diori et Habib Bourguiba, proposent dès les années 1960 la constitution d’une communauté francophone. » De 1950-1970 on constate la création de nombreuses institutions qui ont à faire avec la langue française, parmi ces institutions c’est l’OCAM: L’Organisation commune africaine et malgache. Créée en 1966, c’est l’OCAM qui va facilitée la réalisation du projet communautaire francophone comme l’indique le communiqué final de la conférence des chefs d’Etats de l’OCAM à Tananarive en 1966 dans Sagbo, C. (1995 :16) :
« La conférence a entendu une communication du Président de la République du Sénégal, M. Léopold Sedar Senghor, sur la francophonie et a chargé le Président en exercice de l’OCAM (M. Hamani Diori) et le Président Senghor de prendre les contacts utiles en vue de la réalisation de cette francophonie dans les domaines culturels et économiques. » Les efforts qui ont suivis ce communiqué ont abouti à l’organisation de deux conférences des pays partiellement ou entièrement de langue française de Niamey : La première du 17 au 20 février 1969 et la deuxième du 16 au 20 mars 1970. La charte créant l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT) a été signée par 21 pays lors de cette conférence. Cette date du 20 mars deviendra en 1988 celle de la Journée internationale de la Francophonie. Selon le site internet: « Après un premier pas en 1970, avec la création de l’Agence de coopération culturelle et technique, il faut attendre les années 1980 pour assister à une réelle reprise de cette idée : en 1986 se tient le premier sommet des chefs d’Etat et gouvernement francophone. » Cette date marque la création de la Francophonie, un sommet qui s’est tenu, pour la première fois du 17 au 19 février 1986 à Paris. Depuis 1986 la Francophonie a organisé treize sommets, le dernier sommet de 2010 devait avoir lieu à Madagascar, mais les représentants de l’OIF ont décidé de tenir ce sommet à Montreux en Suisse à cause de la situation politique à Madagascar. Le sommet de 2012 est prévu pour Kinshasa en République démocratique du Congo.
LA STRUCTURE DE LA FRANCOPHONIE
Parler des structures de la Francophonie, c’est faire allusion à toutes
les institutions, organes et associations qui, à divers titres et dans des
domaines variés, concourent au développement de la Francophonie .Les
structures de la Francophonie comprennent deux grandes parties :
La Francophonie institutionnelle (composée d’organisme intergouvernementale)
La Francophonie associative (composée d’organisme internationale non-gouvernementale)
INTRODUCTION
Selon le dictionnaire Le Petit Larousse (2004), une organisation internationale est un groupement composé d’Etats, à vocation soit universelle, soit régionale ou continentale Le dictionnaire Le Nouveau Petit Robert (2007), de sa part définit une organisation comme une association qui se propose des buts déterminés. Davantage, la Commission de Droit International définit une organisation internationale comme toute organisation instituée par un traité ou un autre instrument régi par le droit international et doté d’une personnalité juridique internationale propre. Une organisation peut comprendre parmi ses membres des entités autres que des Etats.
Il est évident, d’après ce qui précède ,qu’une organisation internationale est une association d’Etats souverains établie par un accord entre ses membres et dotée d’un appareil permanent d’organes communs chargé de la réalisation des intérêts communs par une coopération entre eux. Les organisations internationales possèdent une personnalité juridique distincte ou indépendante de celle des Etats membres.D’une manière générale, toutes organisations peuvent être de deux types : Organisations Intergouvernementales (OIG) : Contrôlées par les gouvernements de divers pays Organisations Non-gouvernementales(ONG) : Qui émanent de membres privés de divers pays Il est à noter que ces organisations couvrent tous les champs des activités humaines. Par exemple, il y en a certaines organisations à vocation planétaire tel que :
L’organisation des Nations Unies (ONU), sur le plan politique.
L’organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la culture(UNESCO), sur le plan culturel.
L’organisation Mondiale de la Santé (OMS), sur le plan de la santé.
Il y a aussi certaines organisations internationales à champ géographique comme :
l’Union Européenne et l’Union Africaine, consacrée à une région particulière du monde.
La Francophonie et le Commonwealth, pour des pays qui ont des affinités culturelles ou historiques spécifiques.
l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), pour des pays qui ont des intérêts communs. De ce fait, la thématique de ce mémoire est : Une Etude Comparative de la Francophonie et du Commonwealth.Notre travail sera divisé en trois, chapitres. Le premier et le deuxième chapitres seront consacrés à une étude de l’histoire, la définition, les objectifs, les pays membres, la structure de la Francophonie et du Commonwealth respectivement. Dans le troisième chapitre, nous parlerons des similarités, des différences et des insuffisances que nous pouvons constater entre ces deux organisations.
Ce qui nous a motivé à choisir ce thème est le désire d’examiner les relations qui peuvent exister entre ces deux organisations. Il est important de savoir qu’avec l’évolution du temps, la Francophonie et le Commonwealth font l’objet de multiples définitions .Mais que signifient-ils aujourd’hui ? Quelles sont leurs racines historiques, politiques, et culturelles ? Reflètent-ils la Francophonie et le Commonwealth vécus ? En bref, de quoi parle-t-on quand on parle de la Francophonie et du Commonwealth ? La comparaison étant un formidable outil heuristique de compréhension de soi, l’optique privilégiée ici est celle de la comparaison du monde francophone et anglophone représentant deux grands espaces linguistiques mondiales. Enfin, dans la conclusion nous parlerons de la contribution de notre travail à la connaissance en général.
CHAPITRE UN: LA FRANCOPHONIE
LA DEFINITION DE LA FRANCOPHONIE
Guillou (1993 :9) définit la Francophonie comme ‘’un impératif national de la France dans sa double dimension de la promotion de la langue française et de la construction d’un espace de coopération et de solidarité privilégié entre les pays qui ont cette langue en partage.’’ Davantage, selon le site internet, lors d’un séminaire intitulé « De la Colonisation à la Décolonisation » qui avait pour thème « La Francophonie » en 2004, Hermann donne deux définitions à la Francophonie :
La Francophonie avec un (f) minuscule, qui désigne le plus souvent l’ensemble de ceux qui à des degrés divers utilisent la langue française.
La Francophonie avec un (f) majuscule, qui désigne le plus souvent la Francophonie officielle avec l’ensemble des gouvernements, des pays adhérents ou instances officielles qui utilisent le français dans leurs travaux et leurs échanges et contribuent ainsi a la propagation d’une culture francophone dans le monde. Sonou (2009 :73) aussi définit la Francophonie comme l’association des pays ayant en partage le français comme langue officielle totalement dans leur diversité culturelle et linguistique. Ainsi, l’Organisation Internationale de la Francophonie est une organisation socioculturelle, politique et linguistique.
S’ajoute à toutes ces définitions celle de Deniau (1983 :20) pour qui : « La Francophonie ne désigne pas simplement une réalité linguistique, géographique ou sociale, mais également le sentiment d’appartenir à une communauté ou les clivages géographiques et politiques s’effacent au profit d’une grande compréhension qui n’exclut pas le respect des différences. » Selon le site internet, Léopold Sedar Senghor dans son grand article « Le français, langue de culture » paru dans le numéro de novembre 1962 de la revue « Esprit » dit : « La Francophonie c’est ce Humanisme intégral, qui se tisse autour de la terre :Cette symbiose des énergies dormantes de tous les continents, de toutes les races, qui se réveillent à leur chaleur complémentaire. » Ce même site donne la définition de la Francophonie proposée par l’actuelle secrétaire général de la Francophonie Abdou Diouf, La Francophonie, selon lui, est une prise de conscience effective de notre solidarité naturelle et de notre fraternité, nées d’une approche analogue des affaires du monde à l’aide d’un même instrument, la langue française.
Les facteurs communs dans les définitions divers données par les différentes sources citées sont : Le partage d’une même langue, c’est-à -dire la langue française, à différents degrés d’un pays membre à l’autre et la coopération. Alors ,on peut dire que la Francophonie est le regroupement des pays ayant en partage à différents degrés la langue française pour des raisons de coopération dans les domaines de la linguistique, de la culture, de la politique et de l’économie. Aujourd’hui la Francophonie désigne à la fois l’ensemble des personnes qui parlent le français et l’ensemble des pays ou régions où on parle le français .Il faut souligner qu’on parle le français dans ces pays soit parce que c’est une langue maternelle, soit parce que c’est la langue de l’ancien pays colonisateur, soit simplement parce que c’est une langue apprise à l’école. Il est nécessaire d’ajouter, qu’en dehors de l’aspect linguistique et géographique, la Francophonie entend sortir du cadre historique et regarder vers l’avenir. L’élargissement de la Francophonie est un défi. « La Francophonie est passée de la langue à la culture, de la culture à la politique et de la politique à l’économie » (Guillon 1993 :9). Des changements de thèmes nécessités par la mondialisation.
L’HISTOIRE DE LA FRANCOPHONE.
Le terme de « francophonie » apparut pour la première fois en 1880 .Le mot a été inventé par le géographe français Onesim Reclus (1837-1916) qui l’a employé pour la première fois pour évoquer à la fois les populations et les pays qui, à divers titres, utilisent la langue française. Le mot « francophonie » de 1880 jusque vers les années 1960, est resté très peu utilisé, on n’attendait plus parler du mot. Midiohouan (1994 :36) donne une raison à cette disparition du mot « francophonie » il asserte que c’est : « …parce que les pays européens intéressés à la diffusion du français (France et Belgique) fondaient leur puissance, et leur puissance et leur influence dans le monde, non pas essentiellement sur la langue, mais sur la constitution d’empires coloniaux, leur garantissant une domination directe dont l’expansion de la langue n’était qu’un aspect et un instrument. »
Il est réapparu au moment ou la plupart des colonies africaines qui étaient sous la domination de la France ont obtenu leur indépendance. La majorité des pays africains, colonies françaises, nouvellement indépendants voulaient continuer à avoir des rapports étroits avec la France comme l’indique le site internet: « …Achevant son processus de décolonisation, la France s’en tient à une attitude prudente et réservée, tandis que les dirigeants africains, dont les présidents Léopold Sedar Senghor, Hamani Diori et Habib Bourguiba, proposent dès les années 1960 la constitution d’une communauté francophone. » De 1950-1970 on constate la création de nombreuses institutions qui ont à faire avec la langue française, parmi ces institutions c’est l’OCAM: L’Organisation commune africaine et malgache. Créée en 1966, c’est l’OCAM qui va facilitée la réalisation du projet communautaire francophone comme l’indique le communiqué final de la conférence des chefs d’Etats de l’OCAM à Tananarive en 1966 dans Sagbo, C. (1995 :16) :
« La conférence a entendu une communication du Président de la République du Sénégal, M. Léopold Sedar Senghor, sur la francophonie et a chargé le Président en exercice de l’OCAM (M. Hamani Diori) et le Président Senghor de prendre les contacts utiles en vue de la réalisation de cette francophonie dans les domaines culturels et économiques. » Les efforts qui ont suivis ce communiqué ont abouti à l’organisation de deux conférences des pays partiellement ou entièrement de langue française de Niamey : La première du 17 au 20 février 1969 et la deuxième du 16 au 20 mars 1970. La charte créant l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT) a été signée par 21 pays lors de cette conférence. Cette date du 20 mars deviendra en 1988 celle de la Journée internationale de la Francophonie. Selon le site internet: « Après un premier pas en 1970, avec la création de l’Agence de coopération culturelle et technique, il faut attendre les années 1980 pour assister à une réelle reprise de cette idée : en 1986 se tient le premier sommet des chefs d’Etat et gouvernement francophone. » Cette date marque la création de la Francophonie, un sommet qui s’est tenu, pour la première fois du 17 au 19 février 1986 à Paris. Depuis 1986 la Francophonie a organisé treize sommets, le dernier sommet de 2010 devait avoir lieu à Madagascar, mais les représentants de l’OIF ont décidé de tenir ce sommet à Montreux en Suisse à cause de la situation politique à Madagascar. Le sommet de 2012 est prévu pour Kinshasa en République démocratique du Congo.
LA STRUCTURE DE LA FRANCOPHONIE
Parler des structures de la Francophonie, c’est faire allusion à toutes
les institutions, organes et associations qui, à divers titres et dans des
domaines variés, concourent au développement de la Francophonie .Les
structures de la Francophonie comprennent deux grandes parties :
La Francophonie institutionnelle (composée d’organisme intergouvernementale)
La Francophonie associative (composée d’organisme internationale non-gouvernementale)
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